Lors de son intervention, Marylise Léon, Secrétaire générale de la CFDT, a souligné l'impératif pressant d'améliorer le pouvoir d'achat des travailleurs, spécifiquement ceux qui se trouvent dans des situations précaires.

Elle a exprimé des réserves quant à une réforme en cours, estimant qu'elle pourrait aggraver la situation des travailleurs les plus vulnérables.

Pour contrer les inégalités salariales persistantes, Marylise Léon a proposé plusieurs mesures stratégiques.

Tout d'abord, elle a préconisé la révision de l'index professionnel afin d'exposer et d'éliminer plus efficacement ces inégalités. De plus, elle a exhorté à l'adoption rapide de la directive européenne "pay transparency" dans le cadre législatif français. Enfin, elle a souligné l'importance cruciale du partage équitable des responsabilités parentales pour réduire les disparités salariales entre les genres.

Par ailleurs, elle a appelé à des négociations constructives concernant les grilles de classification et a plaidé pour la création d'une commission bas salaires afin d'analyser de manière continue les causes et les remèdes à la précarité salariale.

Marylise Léon a insisté pour que les entreprises respectent leurs engagements dans les accords nationaux interprofessionnels, et a recommandé que les exonérations de cotisations des entreprises ne respectant pas ces accords soient suspendues.

En ce qui concerne le dialogue social, Marylise Léon a préconisé un examen approfondi des règles actuelles. Elle a plaidé en faveur d'une représentation renforcée des travailleurs à travers des représentants de proximité, et a encouragé la création de commissions santé au travail. Enfin, elle a souligné que la CFDT était prête à mettre en œuvre ces propositions et à s'engager activement pour corriger les inégalités sociales persistantes.